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À la fin du XIIe siècle se répand en France et en Angleterre une poésie inspirée par les contes et légendes dits de Bretagne. Suscitant un engouement extraordinaire, elle se propage bientôt dans toute l’Europe. Les aventures chevaleresques de ces lais et romans sont imprégnées de surnaturel : des fées issues de l’Autre Monde (Morgane, Mélusine, pour ne citer que les plus fameuses) se lient à des héros (Arthur, Lancelot), qui ont parfois eux-mêmes pour pères de mystérieux fairy knights, ou chevaliers faés. Loin de recueillir les vestiges d’une antique mythologie païenne, comme on l’a longtemps cru, ces féeries sont l’expression d’un imaginaire de la mort hérité, certes, de traditions anciennes (germaniques aussi bien que celtiques) mais qui continue d’être largement partagé et renouvelé par la société médiévale laïque, seigneurs comme paysans, en dépit des clercs. Elles nous renseignent implicitement sur la façon dont on se représente alors une mauvaise mort, comment y échapper et s’assurer une bonne mort, ou encore dont on peut entretenir des relations avec les morts tant qu’on est vivant. En relisant et comparant ces récits et ces « cycles » à la lumière de l’anthropologie historique, Laurent Guyénot éclaire du même coup cette culture principalement orale, laïque et pourtant religieuse à sa manière, dont les ouvrages latins des lettrés ne nous ont transmis qu’une idée partielle et partiale.