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Explosion démographique… Les cités grouillent. Pour ne pas mourir par étouffement, Marianne interrompt ses études en Sorbonne, devient institutrice dans un coin de province où l’homme n’a pas encore tué la nature. Là, elle est reine en son royaume. Elle a du goût pour sa tâche, est à l’aise au milieu des champs, apprivoise un rat. Le docteur d’une commune voisine s’attache à la jeune fille. Il reste néanmoins solidaire de sa femme qui, des années plus tôt, a perdu la raison, dans un camp de « nuit et brouillard ». Marianne, sans se poser de questions, sans trop en poser, se donne joyeusement à son compagnon du soir. Tout est pour le mieux jusqu’au jour où Catherine, la plus grande élève, commet une erreur, qu’elle regrette vite, qui pourrait ne pas être grave si on lui venait en aide. Mais dans un monde où l’individu ne compte pas, où elle ne peut que subir la loi aveugle de l’espèce — tous les trois dixièmes de seconde un enfant naît sur la terre — cette erreur tourne au drame. Marianne, bouleversée, a soudain envie de se battre. La bêtise est un bulldozer. Il faut se battre contre les bulldozers. Quand on a vingt-deux ans, du sang dans les veines, il n’y a pas d’autre choix. La mort est rouge pour ceux qui n’acceptent pas. Elle le sera demain pour le dernier oiseau, le dernier rat des champs. Pourtant, il faut être heureux. Si dans ce livre, les bras en croix sont le symbole des victimes, ils sont aussi les bras vivants qui s’ouvrent avec enthousiasme pour accueillir les êtres et les choses que nous avons élus.