Plus célèbre que le Dictionnaire de Buisson, le Code Soleil, dénommé
aussi le Livre des Instituteurs, a formé en Écoles normales des milliers
d'instituteurs du XXe siècle. Et pourtant, nous n'avons pas d'étude fiable et
importante sur sa première partie intitulée Morale professionnelle. C'est
désormais fait.
Ce code et l'ouvrage de Ferré exposent les principes essentiels qui
doivent guider l'instituteur dans l'exercice de sa fonction. Opérateur du
changement de l'instruction publique en éducation nationale et populaire,
missionnaire laïque dans l'école et au-delà des murs de l'école, l'instituteur
fonde sa pratique sur cinq principes d'action : former des hommes, être des
hommes, aimer et faire aimer l'école, aimer les enfants, coopérer.
L'instituteur savait ce qu'il devait faire et comment le faire, en tout temps
et en tout lieu. Il lui suffisait de se reporter à un code de déontologie.
Homme de la crise et dans la crise, l'enseignant d'aujourd'hui se pose
la question : «Que dois-je faire pour bien exercer mon métier
d'enseignant ?» Diverses voies plaident pour l'établissement d'un
nouveau code de déontologie afin de préciser l'identité de l'enseignant,
redonner des repères, définir les bonnes et les mauvaises pratiques
professionnelles. Au détour de l'histoire, l'auteur nous invite à définir et à
contextualiser la morale professionnelle comme un ensemble de réponses
provisoires à cinq questions permanentes : quel enseignant, dans quelle
école, transmet quels savoirs et comment, à quels élèves, avec quels
partenaires ?
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