Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Y aurait-il donc une « Affaire Polanski » comme il y eut une « Affaire Dreyfus »? Beaucoup dont Yann Moix, le croient. Tandis que d’autres, plus nombreux, semble-t-il, s’indignent d’une telle comparaison… D’où ce livre qui, a n’en pas douter, fera débat. La thèse ? D’un côté, on le sait, ceux qui disent à juste titre que tout crime ou délit mérite son jugement et sa sanction. Qu’il n’y a pas une loi pour les « élites » et une loi pour les « obscurs ». Dont acte- puisque telle est la règle démocratique. Face à ceux-là, Moix fait simplement observer que « l’Affaire Polanski » serait enterrée depuis longtemps si Polanski avait été un « Monsieur tout- le- monde ». Au nom de la règle démocratique, on en arriverait donc à trouver naturel qu’il y ait des lois (d’exception) pour un homme célèbre, et un droit à l’oubli pour les autres... C’est contre ce fait que Moix s’emporte et s’indigne. Au passage, bien sûr, il entre dans les détails de « l’Affaire » : le retrait de plainte de la victime ; l’arrangement financier ; le rôle de la mère de la victime ; l’attitude pour le moins étrange du gouvernement suisse ; le fait que Polanski, en trente ans, n’ait jamais « récidivé » ; le rôle des juges (élus) aux Etats-Unis. Du coup, il en vient à décrire notre époque, où l’idéologie égalitariste instille une haine particulière du talent, de la singularité. Selon Moix, « la meute » veut immoler (tout en les adorant) ses idoles. Il faut qu’elles soient punies. Freud n’avait pas démontré autre chose dans Totem et Tabou.