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Cinquante années nous séparent désormais des événements qui ont marqué la libération de la Manche, entre le 6 juin et le 15 août 1944, et qui sont fort bien relatés par Augustin Le Maresquier dans ce bel ouvrage “La Manche libérée et meurtrie”. Certes, l’auteur a investi cette période tragique du passé-présent manchois, sans attendre que les événements aient déroulé toutes leurs conséquences. Ayant achevé sa narration dès le 21 mars 1945, il a, de ce fait, dénombré 15 000 morts parmi les Manchois, un chiffre supérieur à la réalité. Mais il a pu ainsi nous livrer un récit de témoin du plus grand intérêt. Augustin Le Maresquier a connu “l’Enfer de la Manche”, qui “faisait dire aux soldats allemands qu’ils lui préféraient encore celui de Stalingrad”. Il a parcouru le département “en tous sens, pour mesurer l’ampleur dantesque du désastre”. Il a dénombré ses victimes : les morts, les fusillés, les blessés, les sinistrés. Il a estimé les dégâts matériels : les immeubles en ruines, les églises dévastées, les maisons inhabitables...