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À quatorze ans, je n’étais plus le perdreau de l’année, mais enfin une vraie jeune fille. Cinq jours par mois, je faisais partie du lot des mal fichues. J’entrais dans le clan. J’allais pouvoir connaître le saint des saints et sortir de l’obscurité. Ne plus être sans arrêt rembarrée par les grandes d’un « T’es trop p’tite ! », « Ça n’te regarde pas ! ». […] Cet été-là, on a fauché et rentré cinquante charrettes de foin sous un soleil cuisant. Et on a commencé la moisson du blé par grand beau. À la tombée de la nuit, les charrettes pleines à ras bords, tirées par les chevaux comtois, se suivaient à la queue leu leu sur les chemins qui mènent dans les hameaux, au-dessus du village des Gras. On était toute une flopée à revenir des champs, soûlés de chaleur, la peau brûlée, le corps fourbu mais le cœur joyeux. Le sang bouillonnait dans nos veines. On avait toute la vie devant nous. On chantait à tue-tête Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? et on n’entendait pas le bruit des bottes des nazis qui écrasaient la Pologne.