Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Caricaturée, la libre pensée pouvait-elle devenir un objet historique ? Était-il possible de dégager les réels enjeux politiques de son histoire, longue d'un siècle ? Jacqueline Lalouette, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris XIII, a comblé un vide historiographique en étudiant l'une des composantes, et non la moins active, de cet esprit républicain qui est aujourd'hui un objet d'histoire reconnu. Apparues en 1848, les sociétés de libre pensée trouveront leur âge d'or sous la IIIe République et exerceront une grande influence politique. Les libres penseurs, liés à la franc-maçonnerie et aux courants de gauche et d'extrême gauche, partisans du progrès, ont combattu les religions révélées, milité pour la laïcisation de (espace public, de la conscience et de la vie privée de leurs concitoyens, au point d'inventer de nouveaux rituels et une nouvelle sacralité. Les libres penseurs n'ont pas été ces "bouffeurs de curé" souvent stigmatisés. La laïcité fut pour eux la condition requise pour une véritable "révolution culturelle", voire sociale. Leur désir utopique de bâtir une nouvelle "cité terrestre" mérite d'être examiné au-delà des outrances et des écarts de langage qui ont parfois accompagné leur discours.