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Le 6 juillet 2013, Monique LaRue assiste à une projection du film de Margarethe von Trotta, « Hannah Arendt », centré sur la controverse suscitée par le livre « Eichmann à Jérusalem », rapport sur la banalité du mal. Elle en sort métamorphosée. Elle qui résistait depuis des années à se pencher sur une controverse dans laquelle elle avait été impliquée – la fameuse « affaire LaRue », où l’un de ses textes avait fait l’objet d’une lecture aberrante – retrouve sa liberté de parole. « Je suis infiniment reconnaissante à Margarethe von Trotta et à son film d’avoir fait en sorte que soit un jour représentée sous mes yeux […] la mésaventure intellectuelle d’une femme intelligente et imparfaite, qui se sert de son intuition, se fie à son jugement, développe sa réflexion et dit ce qu’elle pense dans sa langue naturelle et avec confiance, en se plaçant dans les conditions du dialogue cohérent et de la liberté de pensée. »
Cette « leçon de Jérusalem » n’est que le point de départ d’un propos beaucoup plus vaste. Monique LaRue se demande pourquoi elle a eu tant de difficultés à mener ce qu’elle appelle « une authentique vie de l’esprit ». Cela l’amène d’abord à s’interroger sur le rapport complexe qu’entretiennent les Québécois avec la langue. En outre, sa pensée prend continuellement en compte les conditions concrètes dans lesquelles une femme qui a choisi la maternité mène une carrière intellectuelle.
Mariant réflexion et fiction, faisant éclater à chaque phrase le plaisir de penser et d’écrire, voici un livre hors norme qui est une véritable fête de l’intelligence.