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L'image traditionnelle du haut fonctionnaire reflète à la fois le mythe de sa neutralité politique et celui de sa subordination au gouvernement en place. La réalité contemporaine, plus complexe, montre que sous la Ve République la haute fonction publique a profondément évolué, sous l'influence de la présidentialisation du Régime. Difficile à cerner, elle déborde les grands corps de l'Etat, sans en regrouper tous les membres, pour attirer à elle des éléments originaires d'une vingtaine d'autres administrations. Dispersée entre une multitude d'appareils remplissant des fonctions de gestion, de mission, de contrôle, d'expertise et d'état-major, elle trouve son unité en formant un système de corps. Or ce système prend place dans un éventail élargi des forces politiques qui ne peut plus être circonscrit, aujourd'hui, aux seuls partis ni aux seuls groupes d'intérêt. Sous la pression de la conjoncture, la haute fonction publique a occupé le devant de la scène politique en tolérant qu'une fraction de ses membres exerce des mandats électifs et des fonctions ministérielles. Mais cet aspect le plus spectaculaire de son engagement ne doit pas occulter le fait que ses plus vastes effectifs forment, à la charnière de l'administration et de la politique, la structure de la haute administration et des états-majors du gouvernement : ils sont une force de soutien essentielle à la présidentialisation de la Ve République et constituent le principal contrepoids à la résurgence du système de partis. Jean-Luc Bodiguel, maître de recherche au CNRS, directeur de séminaire à l'Institut d'Etudes politiques de Paris. Principal ouvrage : Les anciens élèves de l'ENA, Presses de la FNSP, 1978. Jean-Louis Quermonne, professeur à l'Institut d'Etudes politiques de Paris, directeur d'études et de recherche à la FNSP. Principal ouvrage : Le Gouvernement de la France sous la Ve République, Dalloz, 1980. Les deux auteurs ont également participé à l'ouvrage collectif : Administration et Politique sous la Ve République, Presses de la FNSP, coll. « Références », 2e éd., 1982.