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Chacun le sent confusément : nous vivons dans l’urgence – dans le culte de la vitesse et de l’instant. Toutes les facettes de nos vies personnelles – transports, loisirs, santé… – et professionnelles – pression accrue, exigences de rentabilité croissantes... – sont concernées, mais aussi – et c’est plus grave – la vie publique : les faits divers se traduisent immédiatement en lois, lesquelles sont de plus en plus souvent votées selon une procédure… d’urgence ! Cette dictature de l’urgence a des conséquences terribles : elle place nos sociétés sous tension, délégitime le politique et, surtout, risque de se traduire par le sacrifice des générations futures – que ce soit sur les questions de la dette, du réchauffement climatique ou sur bien d’autres sujets encore. Alors, que faire ? Répondre à la vitesse par la vitesse ? Tel est le choix de Nicolas Sarkozy, qui cherche à saturer l’espace et à compresser le temps – un choix dramatiquement inefficace. Tenter de freiner, comme le préconisent le « mouvement de la lenteur » ou les partisans de la décroissance ? C’est un choix individuel possible, mais un choix collectif dangereux. Il existe une troisième option : trouver des espaces de décélération où gouverner autrement, en retrouvant le temps de la réflexion et de la concertation. L’essentiel est de donner du sens au temps : réhabiliter l’histoire, trop souvent instrumentalisée par les politiques, et réapprendre à tracer des perspectives, c’est-à-dire retrouver l’ambition du futur. Et si l’alternative de 2012 était finalement : le choix du temps long contre la dictature de l’urgence ?