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On croyait tout savoir de Virginia Verasis, comtesse de Castiglione, qui – à dix-huit ans à peine – s’était vu confier par le gouvernement piémontais la mission de « coqueter et séduire » Napoléon III. Tous les moyens étaient bons pour faire avancer la cause de l’unification italienne et obtenir le soutien de la France dans le conflit opposant le Piémont à l’Autriche. Les choses n’ont guère traîné : la belle Italienne, devenue sans perdre de temps la maîtresse de l’empereur et la coqueluche du Tout-Paris, a ensuite traversé les années du Second Empire et de la IIIᵉ République comme une diva en tournée, poursuivie par des nuées d’amants à ses ordres, tout en veillant à immortaliser son incomparable beauté par des centaines de photos destinées à marquer son époque. Puis, l’âge venant, elle a affronté le déclin avec la dignité d’une héroïne tragique. Ce livre raconte aussi une autre histoire. En se fondant sur de très nombreux documents inédits, il dessine le portrait d’une femme assoiffée de liberté, refusant toute emprise masculine : « Comme la justice est faite par les hommes, c’est l’injustice pour la femme. » Bafouant les règles du siècle bourgeois, la Contessa ne renonça jamais à son indépendance, fidèle uniquement à ses changeantes passions. En reconstruisant ce destin, grâce à ses propres témoignages et à ceux de ses proches, Benedetta Craveri nous convainc que la devise de la Castiglione, « Moi, c’est moi », n’est pas tant une revendication préféministe que le cri d’une personnalité insaisissable et farouche. Une éternelle fugitive qui se dérobe à toute explication convenue.