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Jacques Nels pensait-il aux Années d’apprentissage de Wilhelm Meister, à l’Education sentimentale, aux Illusions perdues alors qu’il commençait d’écrire la Colline de Chaillot, ce roman de formation de la seconde moitié du XXe siècle ? Sans doute. Car, quoi qu’en pensent les adversaires de la tradition romanesque, la suite implacable des jours impose aux jeunes gens d’aujourd’hui, tout comme hier, les mêmes questions sur la manière d’aborder la vie et de l’assumer. Robert Salaise, qui tient la place principale dans la Colline de Chaillot, est donc un proche parent de Wilhelm Meister, de Frédéric Moreau, de Lucien de Rubempré, de Rastignac. Comme eux avaient à se heurter aux usages et aux lois de la société de leur temps, Robert Salaise fait face aux mœurs et aux structures de son époque. Dans une suite ininterrompue d’événements professionnels ou sentimentaux, divertissants ou dramatiques, il aura, pour faire son expérience des hommes et des choses, à aborder les milieux de la publicité, du journalisme, du cinéma, de la haute couture, du commerce de l’antiquité. En outre, Robert Salaise est l’objet d’une vocation, celle de peindre, qui l’arrachera à ses occupations journalières pour le vouer entièrement, même dans la misère, à son art. Voilà donc un roman vaste, profond, tumultueux, dans lequel bien des personnages divers, hommes et femmes, agissent ou se profilent et passent, qui a l’ambition d’être, à travers l’histoire d’un destin particulier, un tableau social, sentimental, psychologique et moral de notre temps. L’entreprise était, dès l’abord, audacieuse, mais comment reprocher à un auteur, qui mène son récit avec rapidité et hardiesse, dans une langue sobre et ferme, de tenter de suivre les traces de ces écrivains qui, malgré leurs détracteurs occasionnels, sont et resteront, au ciel de la littérature, des étoiles de première grandeur ?