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L’ouvrage pose une question? quelles sont les forces à rassembler pour que la «classe populaire» accède au pouvoir? Il tente de répondre à une interrogation: face au déferlement mondial du néolibéralisme, quelle stratégie et quelle organisation peut-on proposer? Il préconise une alliance des couches sociales ayant leurs raisons propres de résister à l’emprise du capital. L’auteur commence par prendre un recul historique. Il propose une relecture de l’histoire des partis anticapitalistes issus de la 3e Internationale et de la forme «parti unique» (une institution redoutable, à laquelle Marx n’avait pas songé) qui s’est imposée. Le livre fait un détour par la Chine pour examiner les rapports entre parti unique et classe dominante. Le second chapitre est consacré aux partis dits marxistes à l’occidentale dont l’obsolescence apparaît désormais évidente. Le troisième chapitre examine l’alternative ainsi suscitée?: la «forme-mouvement», marquée par la figure du leader (théorisée par Ernesto Laclau et Chantal Mouffe), qui est apparue semble antinomique avec la démocratie politique et sociale. Devant cette double impasse, l’auteur propose de reprendre l’analyse de la société moderne. Avec Bourdieu, Foucault ou Habermas, il prend en compte, à côté du pouvoir du capital, un autre pouvoir, diversement appréhendé comme «technocratique», «managérial», «capital culturel» ou «pouvoir-savoir». La société moderne se présente ainsi sous la forme d’un «duel triangulaire». Duel, parce qu’il y a bien deux classes. Triangulaire, parce que la classe dominante est elle-même composée de deux volets: celui des privilégiés de la propriété (capitaliste) et celui des privilégiés de l’organisation (dirigeants ou experts), beaucoup plus nombreux. Sous l’hégémonie néolibérale, qui a précipité le désastre économique, social et écologique, la communauté humaine fait néanmoins entendre sa voix et poursuit sa résistance. Les chapitres 4 et 5 cherchent à partir de là à établir les conditions que requiert une politique «arc-en-ciel» d’en bas. L’auteur détaille ainsi quatre conditions – surmonter le clivage fondamental qui divise les classes populaires, la primauté du local dans l’ensemble organisationnel, le respect de la diversité des identités politiques et la capacité à se protéger de l’hégémonie des «compétents». Tout cela ensemble prescrit un mode d’organisation que l’auteur, depuis longtemps engagé sur le sujet, notamment en s’exprimant dans la presse, cherche concrètement à définir. L’annexe, qui s’ajoute à cet exposé, aborde le cas particulier de la France aujourd’hui. Et notamment la place qu’a prise à gauche la France insoumise qui est interrogée au prisme des quatre conditions énoncées ci-dessus pour la construction d’une organisation politique populaire.