Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Derrière le discours savamment rodé d’une émergence africaine, les faits restent têtus. L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde où la population extrêmement pauvre (sous le seuil de 1,25 dollar par jour) a doublé en cinquante ans. Si croissance il y a en Afrique, elle est loin de profiter à l’ensemble des Africains. Ce livre défend la thèse de l’instrumentalisation de l’Afrique comme laboratoire du néolibéralisme avec la complicité de ses propres élites. Il tire la sonnette d’alarme sur la réalité d’un continent à la dérive, subissant des prédations minières et foncières, des sorties massives de capitaux, ou encore la concurrence des surplus agricoles européens. Or des solutions existent : elles reposent sur les ressources et les savoir-faire africains. Leur mise en œuvre suppose le retour à la souveraineté, notamment monétaire, et la prise en compte de la société civile. Il y a urgence, car la croissance démographique fait du continent africain une terre de prospérité future ou… une véritable bombe à retardement. Kako Nubukpo est économiste, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Lomé (Togo), chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et membre du conseil scientifique de l’Agence française de développement (AFD). Il a été ministre chargé de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques au Togo (2013-2015).