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« Qu’est-ce qui inquiète dans l’enfant qui inquiète ? » interroge Alain Ehrenberg. Dans nos sociétés, l’enfant est compris comme un individu avec des spécificités propres. Et, s’il inquiète, c’est parce que son trouble empêche le processus de socialisation et l’accession à l’autonomie individuelle, notre valeur suprême. Dans ce contexte, des incertitudes se sont installées à travers débats et polémiques quant aux façons dont l’enfant doit être éduqué ou soigné. Car cette autonomie, si prégnante dans les projets éducatifs et thérapeutiques, n’est jamais questionnée. Avec ce nouveau livre, Alain Ehrenberg nous propose une histoire éclairante des pratiques et des représentations autour de l’enfant qui va mal. Cette histoire se déroule en trois temps : de l’enfant déficient qui doit être corrigé (éducation correctionnelle), à l’enfant expressif qu’il faut écouter et soigner (psychanalyse), jusqu’à l’enfant handicapé mais acteur, dont on renforcera le pouvoir d’agir (neurosciences). À chaque étape, Alain Ehrenberg montre qu’il s’agit certes de soutenir et d’aider l’enfant, mais aussi de réguler socialement ses comportements. Une réflexion à la fois accessible et d’une grande profondeur sur les non-dits de notre société concernant ses normes, l’éducation et la santé mentale. Alain Ehrenberg est sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS (Cermes3). Il a créé, en 1994, un groupement de recherche du CNRS sur les drogues et les médicaments psychotropes et fondé, en 2001, le Centre de recherche Psychotropes, santé mentale, société (CNRS-Inserm-université Paris-Descartes). Il est notamment l’auteur de La Fatigue d’être soi et La Société du malaise, tous deux publiés chez Odile Jacob.