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« Tu comprends, mon commandant, ça fait vingt ans que je reçois des commandants, tous les commandants. D'habitude, ils viennent me voir tous les deux ou trois mois. Ils s'assoient devant moi, on boit le dolo, je leur donne un poulet, des oeufs, ils me demandent comment vont mes femmes, comment vont les enfants, comment va la population, comment rentre l'impôt, comment vont les chevaux, etc., etc., puis ils s'en vont. Toi, tu es toujours là, tu me poses des questions, souvent je ne sais pas répondre, tu brouilles tout dans ma tête, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes. Tout cela, naturellement, avec un infini respect. » Hiver 1946. Nommé administrateur, Émile Biasini débarque au Dahomey, en pleine brousse. Pendant des années, il va vivre, de l'intérieur, la réalité africaine et accompagner une décolonisation qui fut pacifique. Il raconte ce qu'il a vu, ce qu'il a fait, et explique quelle doit être, selon lui, l'attitude des nouvelles élites africaines. Serviteur de la France coloniale en Afrique, Émile Biasini a participé sous de Gaulle à la création du ministère de la Culture et dirigé la télévision au temps de l'ORTF. Il a été la cheville ouvrière du projet du Grand Louvre, puis secrétaire d'État aux Grands Travaux.