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Pierre-André Taguieff revient sur la récente séquence judéophobe, celle de la période 2000-2018. Les attentats djihadistes commis en France ont provoqué une prise de conscience de la menace, d’une ampleur qui n’avait pas été nettement pressentie, bien qu’annoncée par des signes inquiétants : dès 2001, l’auteur avait donné une première analyse du phénomène émergent. Il fallait donc redessiner le paysage et tenter de repenser la nouvelle configuration antijuive, en perpétuelle métamorphose, dans laquelle se rencontrent les extrémismes : complotisme, concurrence victimaire, antisionisme radical, négationnisme et islamisation croissante des discours. Pierre-André Taguieff retrace la généalogie, depuis 1967, de la haine des Juifs telle qu’elle s’est idéologisée dans le monde arabo-musulman post-nassérien. Cet imaginaire judéophobe s’est ancré en France, puis en Europe, à compter de la seconde Intifada (2000), et se diffuse désormais massivement sur les réseaux sociaux, dans un contexte marqué par la déstabilisation du Moyen-Orient. Dans l’espace politico-intellectuel français, la dernière vague judéophobe est moins portée par les milieux nationalistes traditionnels que par des milieux gauchistes et islamistes qui instrumentalisent et retournent contre les Juifs (les « sionistes », disent-ils ordinairement) des représentations empruntées à l’antiracisme, à l’anticolonialisme, à l’anti-impérialisme, à l’antifascisme ou à la critique du communautarisme. C’est cette configuration inédite, qu’il qualifie d’« islamo-gauchiste » depuis le début des années 2000, que l’auteur prend pour objet de réflexion.