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Mille cinq cents kilomètres à pied, cinquante-cinq jours de marche. Voilà résumé le chemin vers Compostelle. Sauf que l’unité de mesure d’un pèlerinage n’est ni le kilomètre, ni le dénivelé, ni les calories brûlées comme pour une randonnée au long cours. La valeur du pèlerinage réside dans les rencontres, les échanges, les journées partagées sous la pluie ou le soleil, les nuits en dortoir et les repas communs. Oserais-je le dire, un pèlerinage c’est de l’amour. Mais cela je l’ignorais au moment de poser mon premier pas sur la route, seul et bien décidé à le rester. Puis le chemin m’a joué le tour qu’il fait aux pèlerins depuis plus de mille ans. De son vent, de son soleil, de sa pluie, de ses routes caillouteuses il râpe les âmes comme il use les semelles, il fait tomber les masques qui nous encombrent et permet à chacun de cheminer vers lui-même autant que vers Saint-Jacques. Alors, après deux mois de marche, devant le tombeau de l’apôtre, j’ai découvert que le camino avait tout d’un parcours initiatique : rupture avec son environnement habituel, épreuves, mort et renaissance symbolique, et enfin la découverte d’une fraternité. Ces mots écrits à l’étape témoignent les questionnements d’un pèlerin sur la route, de l’extraordinaire expérience qui fut la mienne et du changement qui s’est opéré en moi au fil des pas. Ils témoignent aussi, je l’espère, que le chemin de Saint-Jacques se parcourt avec trois choses : les pieds, le cœur et l’esprit.