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Il y avait, à quelques kilomètres de Montpellier, « une espèce de vieille métairie à vins, à lavandes et à kermès » : la Tuilerie de Massane. C’est là où, jusqu’à sa mort en 1978, on pouvait rencontrer Joseph Delteil, venu s’installer, avec sa femme Caroline, après dix années folles passées à Paris à construire une gloire d’écrivain à scandale. C’est là, dans sa « Deltheillerie », qu’il a tissés un à un, patiemment, les fils d’or de sa légende. Le jeune poète symboliste, couronné d’entrée par l’Académie française et qui se métamorphose en romancier à la mode. Le fonctionnaire du ministère de la Marine, applaudi par les surréalistes pour son Choléra et rejeté par les mêmes après Jeanne d’Arc, prix Femina 1925. La locomotive parisienne des années vingt qui, en 1961, pour la publication de ses Œuvres complètes, ne garde que six des trente livres composant son œuvre. L’ermite engagé, qui reçoit chaque jour à sa table le soleil et le plaisir, et l’ami Henry Miller quand il passe par là. Évadé à vingt-cinq ans de son Midi natal, Delteil y est retourné vivre « le reste de son âge ». Mais c’est à Paris qu’il a eu lieu. Et au terme de cette enquête biographique à la recherche du « vrai Delteil », on se trouve une fois de plus, loin des images, loin des souvenirs, au cœur de l’affaire des mots. Avec cette évidence, dès l’origine : pour Delteil, le Graal c’est l’écriture.