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Le déroulement d’une séquence de lecture à l’école ne va pas sans une contradiction qui s’aggrave à mesure que l’élève grandit. : rejoignant l’intention générale du pédagogue, l’intérêt que l’enfant prend aux textes l’amène à lire plus vite des yeux que de la voix, mais la pratique la plus courante veut que l’on suive la lecture du camarade et impose ainsi à la démarche oculaire les lenteurs du rythme vocal. Loin de nous la pensée d’exclure la lecture à haute voix dont l’utilité ne fait pas de doute ; elle apprend à communiquer ce qui est lu ; elle dit au maître si le texte est intelligible ou non pour l’enfant ; expressive, elle est porteuse d’émotion et par elle s’éveille ou se cultive la sensibilité aux textes. Mais “la grande affaire est la conquête de la lecture silencieuse”. Cette pratique au cours de laquelle l’enfant fait un effort personnel d’information, d’analyse, de compréhension, de jugement, devient progressivement l’activité fondamentale gageant l’ensemble des activités scolaires. Le recours au roman permet d’atteindre ces objectifs. Sans être considérée comme fin en soi le lecture du roman concilie les différentes formes d’activité lexique ; elle offre aussi des possibilités naturelles de communiquer dans une situation privilégiée et permet l’appropriation d’éléments documentaires qui contribuent à enrichir l’expérience du lecteur. Elle peut s’apparenter à une situation de détente réconciliant l’enfant avec une activité parfois trop scolaire, et suscite l’envie, le goût de lire seul, ailleurs, une œuvre entière. Enfin, il n’est pas négligeable d’apprécier les motivations suscitées qui trouveraient leur expression dans des activités d’apprentissage instrumental de la langue, et dans d’autres domaines de formations et de connaissances. La collection “lire une œuvre entière à l’école” s’appuie sur l’expérimentation de classes dans lesquelles on s’efforce, par ce moyen, de renouveler l’approche de la lecture et du français. Elle n’a pas l’ambition d’innover mais de faire connaître une démarche hors des chemins les plus souvent pratiqués.