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De sa naissance en 1712, à la publication de la « Lettre à d’Alembert » en 1760, Raymond Trousson retrace dans cette première partie de sa biographie de Rousseau, les étapes de La marche à la gloire : fugue, conversion, errance et bohème ; de Genève à Paris en passant par Lyon et Turin, de Madame de Warens à Madame d’Houdetot, de Diderot à d’Alembert. Jusqu’en 1749, ses échecs ont été sa chance. Si on avait bien reçu son système de notation musicale, s’il avait pu percer dans la carrière diplomatique, si l’on avait applaudi ses Muses et admiré son Narcisse, l’appel de l’Académie de Dijon mettant au concours le sujet : « Le rétablissement des sciences et des arts a-t-il contribué à épurer les mœurs ? » n’aurait rien réveillé en lui. Mais il n’a pas réussi, malgré ses efforts, pour se mettre au diapason du monde. Il peut donc affirmer la vertu et la pauvreté contre le luxe, le brillant et les faux-semblants. Tout ce qui précède son Discours sur les arts et les sciences ne comptera plus. Hugo a un mot pour cela : « Les bêtises que je faisais avant ma naissance ». Avec le Discours, Rousseau va pouvoir dire sa singularité, sa différence et crier au monde : Je suis Rousseau ! Grâce à sa réelle connaissance de l’homme comme de l’époque, ce siècle des lumières qu’il décrit en profondeur, l’auteur analyse en psychologue délicat les contradictions de l’homme et de son temps, de l’écrivain et de la vie. “Voici, disait Rousseau à propos des Confessions, le seul portrait d’homme peint exactement d’après nature et dans toute sa vérité.” Sur le « divin Jean-Jacques » complexe et complexé, contradictoire et sincère, innocent et coupable, Raymond Trousson signe ici un livre informé et vivant, véritable ouvrage de référence.