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Cher lecteur, Ceci avant toute chose pour vous préciser que ce que vous allez lire m’a été extirpé, et le mot est faible, par la force, sous la menace et la torture. Car bien évidemment, jamais je n’aurais pensé à écrire de telles choses - bourrées de talent, certes - mais dans lesquelles on sent poindre un je-ne-sais-quoi de moquerie, si mon éditeur ne m’avait pas menacé de ne plus payer mon abonnement annuel à Playgirl. Sincèrement, jamais je n’aurais osé faire publier ces « joyeuses galéjades sans méchanceté » qui ont fait hurler de rire des générations entières d’auditeurs de « Rien à cirer » et trembler de frayeur des milliers de stars de tous poils. Alors je prie toutes les personnes impliquées involontairement dans ce livre de bien vouloir éviter de me causer des ennuis, vu que je n’y suis pour rien. Et que ce qui est écrit, oui, je l’ai dit. Mais si j’avais su, je ne l’aurais peut-être pas dit comme ça, ou alors j’aurais consulté mon avocat avant... Enfin, bref : parfois on dit des choses et en fait on ne les pense pas... et puis parfois on dit les choses et on les pense... c’est ça le pire ! Laurence Boccolini