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Il aura fallu la parution de deux ouvrages – Le Manuel du Goulag en 1997 et Qu'elle était belle cette utopie ! Chroniques du Goulag en 2000 – pour que le public découvre le destin singulier et extraordinaire de Jacques Rossi, ce Français emprisonné au Goulag. Mais, si ces deux ouvrages donnaient toutes les clés du système concentrationnaire soviétique et exprimaient les souffrances inouïes des déportés, ils ne disaient rien du parcours de l'auteur avant et après son séjour au Goulag. C'est l'objet de ce livre où il s'est confié à l'écrivain Michèle Sarde.Jacques le Français, surnom qui lui fut donné par ses compagnons de captivité, relate avec force, vivacité et humour l'existence de Jacques Rossi. Né en 1909 d'une mère française, il vécut en Pologne une adolescence de fils de famille et adhéra très jeune au Parti communiste, ce qui entraîna une première peine de prison. En 1929, il se trouvait à Berlin où ses talents de polyglotte (il pratique une dizaine de langues) lui valurent d'être affecté à la section des liaisons internationales OMS du Komintern et au service de renseignements de l'Armée rouge, le GRU. Pendant environ huit ans, le jeune agent secret mena à bien de dangereuses missions en voyageant à travers l'Europe sous des identités d'emprunt. Pendant la guerre d'Espagne, agent de liaison pour le compte des Républicains sur le territoire de Franco, il est rappelé à Moscou lors des grandes purges de 37. Accusé d'espionnage, il est condamné, sans autre forme de procès, à " huit ans de camp de redressement par le travail " qui se prolongeront en vingt années forcées en Arctique et en Sibérie. Après la mort de Staline, il sera assigné à résidence à Samarcande en Asie centrale pendant quatre ans. Au sortir d'URSS, la vie de l'ancien Goulaguien sera consacrée à rentrer dans sa patrie française où il ne retournera définitivement qu'en 1985 et à témoigner sur un siècle qui restera dans l'Histoire celui de l'inhumanité idéologique, symbolisée par les totalitarismes nazi et soviétique.