
Depuis Duchamp et Dada (ou même, selon Mehdi Belhaj
Kacem, depuis Sade), l'esthétique classique voit son
excercice court-circuité par le fait que sa catégorie
centrale demeure la beauté. Or aujourd'hui, l'art se targue
le plus souvent, et presque en premier lieu, d'être tout
sauf «beau». C'est de cette disjonction qu'il est d'abord
question ici.
Ainsi que l'expose l'auteur, c'est chez Alain Badiou et
chez Philippe Lacoue-Labarthe, qui ont chacun abordé
la question esthétique, que l'on peut trouver les conditions
de possibilité d'une expérience renouvelée de l'art et
de la critique.
Possibilité dont Mehdi Belhaj Kacem établit à son tour
les conditions à partir des concepts d'inesthétique et de
mimèsis, à l'occasion de deux conférences réunies ici en
un volume décisif sur le sujet.
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.