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Aujourd’hui, le «numérique» est partout. Du transport à l’alimentation en passant par la santé ou le logement, difficile de trouver une sphère d’activité qui échappe encore à son emprise. Du moins dans les pays du Nord. Au Sud, les progrès de la numérisation restent plus inégaux. Ils n’en posent pas moins question. D’abord, parce que les technologies numériques reposent sur une exploitation massive des ressources de la nature – ce qu’on appelle l’«extractivisme» – et une fuite en avant écologique dont le Sud est la première victime à l’échelle mondiale. Ensuite, parce que leur déploiement profite avant tout à une poignée de multinationales qui concentrent un pouvoir inédit grâce à l’exploitation de quantités toujours croissantes de «?données?». Enfin, parce que la gouvernance et l’infrastructure globales du numérique sont aujourd’hui dominées par le Nord et le secteur privé, avec à la clé de nouvelles formes de dépendance et d’exploitation. Mais les résistances s’organisent. Des États cherchent à promouvoir leur «industrialisation numérique» ou plus largement leur «souveraineté technologique». En parallèle, des mouvements sociaux défendent un usage démocratique, écologique et émancipateur du numérique, face aux instrumentalisations du capitalisme de plateforme, mais aussi de la surveillance étatique.