Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Comment dire la vie d’un milieu, cerner le sens d’un paysage ? Dans ce texte inclassable de 1869, aussi littéraire que scientifique, Élisée Reclus décline la vie d’un ruisseau, du glacier jusqu’au fleuve en passant par le torrent, puis les montagnes, et les reliefs que dessine ce fleuve. Livre de vulgarisation, méditation poétique, Histoire d’un ruisseau invite à comprendre autant qu’à contempler la nature. Ou plutôt : à éprouver une forme de bonheur immanent. Car pour le géographe libertaire, théoricien de l’anarchisme et de la mésologie, la vie du ruisseau fournit un exemple vibrant de liberté. Traçant joyeusement son chemin, tout en se montrant respectueux des abords et des berges dans lesquels il s’inscrit, le ruisseau accorde crédit à l’idée de progrès, susceptible de s’inscrire vertueusement au sein d’un milieu. Quelques années plus tôt, Reclus écrivait déjà sur ces émotions qui naissent du contact avec la nature. Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes, article phare et prémonitoire, dépeint l’enthousiasme de ses contemporains pour les paysages naturels… autant que l’empreinte funeste qu’y laissaient les prémices de la civilisation capitaliste. Présentation par Valérie Chansigaud