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Au Moyen Âge et à l’époque moderne, rares étaient les enfants nés en France qui ne recevaient pas le baptême. Ce sacrement était à la fois le premier rite religieux dans la vie du chrétien et le moment d’intégration d’un nouveau membre dans la communauté locale. Aujourd’hui, cette évidence baptismale est révolue. Pour autant, plus de 400 000 baptêmes par an ont été célébrés par l’Église catholique dans les années 1990, et au moins 200 000 dans les années 2010. Si l’on y ajoute les cérémonies protestantes et orthodoxes ainsi que les parrainages civils en mairie, il faut en convenir : le recul du nombre de baptêmes dans la société française contemporaine ne signifie pas que la demande rituelle y a perdu son caractère massif. À partir de ces constats, Vincent Gourdon retrace l’histoire de la pratique baptismale en France depuis la fin de l’époque médiévale. Une histoire qui se révèle plus complexe et surprenante que la simple description du passage récent d’un geste unanime dans un pays catholique à un rite minoritaire dans une société plurielle et sécularisée. Nourri par une bibliographie fournie, des sources foisonnantes (notamment les livres de baptêmes) et des recherches encore inédites, l’auteur inscrit son récit dans une double évolution : celle des pratiques religieuses des Français et celle de leur vie de famille, en particulier de la place donnée à l’enfant.