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En l’espace de quarante ans, notre vision de l’époque « moderne » en Provence a profondément changé. Des thèses, des ouvrages importants, de nombreux articles, beaucoup de travaux inédits, ont mis au jour ou révélé les structures sociales, démographiques et économiques, les évolutions politiques, économiques, religieuses, l’intensité de la vie artistique et de la culture savante. Il reste, certes, des zones d’ombre (le haut pays, le Comtat, le comté de Nice, le XVIe siècle). Cependant, derrière une chronologie apparemment « française » ou autre, on voit se dégager la puissante spécificité d’un ensemble territorial annexé pour l’essentiel à la fin du XVe siècle. Le lecteur pourra méditer sur le rôle des élites dans la disparition d’un pays, question d’une brûlante actualité. L’époque moderne a été le temps des chefs-d’œuvre artistiques (par des maîtres souvent importés), d’un apogée de Marseille, de l’ouverture. Elle a été aussi le moment des premières fêlures et des premières fractures dans « l’unanimisme culturel » qui unifiait les trois provinces en dépit d’importantes nuances régionales. Derrière le masque de l’uniformisation institutionnelle, la Révolution apparaît surtout comme conservatrice de ces nuances et accélératrice d’une évolution commencée bien avant elle.