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Pourquoi toute l’histoire de l’écologie est-elle marquée par de fortes mobilisations et des succès suivis de déceptions et de reculs brutaux comme si, de toutes les grandes idéologies du XXe siècle, elle était la seule à être incapable de prendre le pouvoir, même dans un XXIe siècle qui semble lui donner raison ? Plutôt que de faire une histoire des idées écologiques ou des courants écologiques, au risque d’une énumération décourageante, il faut saisir les fondements de la pensée écologique en procédant de deux manières. D’une part, en repérant les tensions constitutives depuis les origines, ce XIXe siècle qui a vu émerger, dans le contexte des sociétés industrielles et urbaines, des contre-propositions basées sur un paradoxe : pour défendre ce qui est appelé nature, il faut l’avoir préalablement détruite. D’autre part, en essayant de saisir ce qui fait la spécificité de la pensée écologique par rapport aux autres grandes idéologies, moins un objet qui lui serait propre – quelque chose que les humains n’ont pas créé – qu’un type de projet. La pensée écologique est la seule à ne pas avoir fondé un projet de réalisation dans l’histoire, préférant un modèle spatial, celui d’un paradis perdu, à protéger et à réinstituer. Cette césure du temps, par l’urgence et les alertes, est ce qui lui interdit de progresser dans le temps et qui doit être refondée.