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Si de nombreuses études sur le mouvement mutualiste ont contribué ces dernières années à mieux faire connaître l’histoire de ce précurseur de la Sécurité sociale, le rôle tenu par les entreprises commerciales d’assurances dans la genèse du système français reste moins connu. Or, l’appréhension de notre histoire sociale ne peut ignorer l’ascendant qu’y a exercé le pôle marchand. Dans cet ouvrage consacré à l’évolution de la prévoyance sociale en France depuis le Moyen Âge, Patricia Toucas-Truyen met ainsi en évidence la richesse et la complexité des processus historiques qui ont conduit à l’institutionnalisation des deux pratiques : la mutualité et l’assurance. Pratiques parfois « gémellaires », écrit l’auteur, mais « le plus souvent distinctes, les unes se caractérisant par leur éthique solidariste, pendant que les autres visaient une finalité lucrative en sélectionnant leurs adhérents ». Conflits, ruptures, connexités jalonnent les doubles parcours de la mutualité et des assurances. Il convenait de tenter d’en déchiffrer les enjeux et de montrer toute l’actualité du choix entre les deux pratiques. Car aujourd’hui, le désengagement continu de l’État dans les remboursements obligatoires, l’influence grandissante des logiques assurantielles, une harmonisation européenne exclusivement basée sur les règles du marché, portent atteinte au principe de solidarité qui, jusqu’à présent, garantissait la fragile cohésion d’un système mixte, alliant régimes légaux et complémentaires, organismes à but lucratif ou non. La question, en cette fin de XXe siècle, est donc encore bien celle des valeurs. Du choix qui sera opéré dépendra l’égalité des individus face à la maladie et à la mort.