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Ceci est une histoire de France. Et pas n'importe laquelle. C'est celle que l'on a certainement enseignée au début du siècle dernier, quand les élans de la modernité promettaient de modifier à jamais les consciences. Le véritable héros de cette histoire de France est non pas Clovis ou Charlemagne mais celui qui la propage, à savoir l'instituteur. Et l'on rit. Jaune, certes, mais l'on rit. De notre chauvinisme, de nos préjugés idiots vis-à-vis de tout ce qui n'est pas français autant que de la condescendance du sexe masculin vis-à-vis de son pendant. Exercices militaires contre travaux d'aiguille. L'instituteur apprend à lire et à compter, apprentissages autrement plus utiles que la prière. Mais il inculque aussi les bonnes manières. L’éducation civique s'avère prompte à enseigner l'amour de la patrie. Nous entrons dans la peau de l'élève, sans doute un des meilleurs éléments du maître, celui qui semble avoir parfaitement bien appris ses leçons. Dans ce "roman didactique", faux roman d'anticipation, le narrateur adopte le ton crédule de la bien-pensance, absolument soumis à la toute-puissance du pédagogue, qui incarne à lui seul l'idéal de la démocratie et du progrès. Incisif, Patrik Ourednik saisit littéralement ses lecteurs : historien de l'histoire, il est un grand satiriste. Mais avec ceci de particulier : il ne grossit pas les traits, il les compile.