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“Si le mot d’anomie a un sens, il désigne les manifestations incasables, qui accompagnent le difficile passage d’un genre de société qui se dégrade, à un autre qui lui succède dans la même durée, et qui n’a pas encore pris forme. Nous sommes dans l’écluse (...). Nous traversons aujourd’hui une plus forte “zone de turbulences” : les “valeurs” de la civilisation industrielle dans laquelle nous sommes nés, n’ont plus guère de force mobilisatrice, les institutions s’effritent, des lieux vivants deviennent des cimetières, les idéologies, les utopies viennent buter contre le mur d’un avenir imprévisible. Les nations, les États, apparaissent comme des emballages vides. Il est difficile de dire que le prochain millénaire ressemblera à ce que suggèrent, ici ou là, les films de science fiction, les bandes dessinées, les rêveries optimistes des ingénieurs. Qui oserait prophétiser ?” Avec ce concept d’anomie, formulé par Jean-Marie Guyau et utilisé par Émile Durkheim, Jean Duvignaud montre comment les sociétés — en se transformant — provoquent de nombreuses réactions imprévues chez les individus. Des comportements inédits apparaissent, les normes sont contestées, la marginalité et la déviance s’enrichissent de nouvelles forces, etc. L’auteur illustre sa réflexion par des exemples empruntés à la littérature du XIXe siècle, au théâtre contemporain, à la peinture... Le sacré, l’imaginaire, le rêve, l’utopie, la contestation, se faufilent ça et là, entravant le raisonnement sociologique, et conduisent l’auteur à repenser la place et le rôle des sciences sociales dans une société qui vit — en permanence — de fortes perturbations. Cet ouvrage est une nouvelle édition entièrement revue et augmentée de l’Anomie (éd. Anthropos - 1973).