
De Paul Valéry, dans le Cimetière marin, il y a les très célèbres vers
décasyllabiques sur l'immobilité zénonienne. Des vers d'allure
dialectique-sophistique qui rendent une flèche qui vole semblable au
repos. Mais il y a surtout à l'inverse, dans l'OEuvre-Valéry, une sensibilité
constante à la mobilité. Et c'est en ce sens que Valéry retient et répercute
la vieille question du devenir. Qui est aussi bien celle du mouvement et
celle du temps. C'est même une préoccupation théorique générale qui
se connecte à l'ensemble de ses préoccupations particulières et qui se
communique et se recommande logiquement et métaphoriquement à
toute la complexe-perplexité de ses recherches. Disons de la physique
fondamentale à l'éthique en passant par la curiosité philosophique et
l'analyse ou la synthèse esthétique. Souvent, dans l'OEuvre-Valéry, il est
question de mouvement et de vitesse de mouvement, de dynamisme et
d'effets d'accélération, de variations et de rythmes, de transformation et
de thermodynamisme entropique. Et aussi de bien d'autres notions de
choses ou causes agissantes et puissantes de cette teneur.
Il y a donc chez Valéry, sous et à côté de ses perspectives centrales et
latérales sur le devenir, le mouvement et le temps, une précise et diffuse
veille ou présence ou souvenance héraclitéenne...
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.