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Ginette Michaud, intriguée par l’énigme que représentait Harriet – patiente schizophrène, violente, délirante, plusieurs fois hospitalisée que lui avait adressée Roger Gentis –, décida, malgré sa peur, de se risquer dans l’aventure. Son récit, séance après séance, décrit ce que faisait ou disait cette patiente, mais aussi les moments de crises où elle était dangereuse pour elle-même et pour son analyste, les moments de repli, de silence quasiment catatonique où cette malade se réfugiait. Il illustre comment la cure psychanalytique, en lien avec tout un réseau de soins (dont Jean Oury, devenu son psychiatre, les infirmiers, la famille, les amis...), si elle n’est pas en mesure d’extraire la pierre de folie de son cerveau, lui permet d’en souffrir beaucoup moins
« Ce qui rend ce livre exceptionnel, c’est la façon dont Ginette Michaud accepte de nous transmettre ses propres réponses, ses doutes et ce qu’elle considérait quelquefois comme ses erreurs. Il est très rare qu’un psychanalyste s’expose avec autant de vérité en supportant de mettre en évidence les tâtonnements et les points sur lesquels il bute lorsqu’il ne comprend rien.
Elle insiste sur le fait que le savoir est du côté du patient. Mais elle nous montre aussi comment elle a pu se servir, tout au long du traitement, de ses connaissances, s’appropriant la théorie, la transformant, la façonnant à sa manière pour l’aider à construire et à comprendre, dans l’après-coup, ce qui se passait dans les séances. » Catherine Vanier