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Guérir en psychanalyse... Une série de recettes ? Faire ceci ; éviter cela ? Bien sûr, la psychanalyse est une technique : éthymologiquement un art. Art de l’interprétation, travail sur les résistances... Ce n’est pas, toutefois, à travers l’évocation courte des gestes « réducteurs » du traitement que la question est ici posée. Elle l’est sur le fond, dans sa vérité qu’il faut bien dire tragique. Car les moyens et les fins de la psychanalyse ne sont pas hédonistes : rencontre du négatif dans l’inconscient, possession-dépossédante du transfert, ambiguïté du soupçon et du devenir dans une cure qui a affaire au Logos et à l’Ananke dans l’au-delà du principe du plaisir, voilà qui ne saurait étayer le désir d’un « lâche soulagement » du symptôme ! Connaître/Guérir sont alors au cœur d’un paradoxe, si ce n’est d’une contradiction, qu’il faut, cependant, ex-hausser... La psychanalyse, donc, n’est pas une partie de plaisir ! Qu’est-ce à dire si, à suivre l’auteur, il faut encore récuser la vulgate, dans ses versions mythique ou « signifiante », et si la science du passé psycho-sexuel ne peut en rien se projeter en science de l’avenir, mais doit se heurter à l’asymétrie du destin du sujet et de l’aléatoire de l’inter-humain ? Travail, labeur du traitement sont réfléchis dans cet ouvrage dans le déploiement de leurs implications et selon les scansions de « l’être-autrement » et de « l’autrement-être ». Il y a ici volonté délibérée de mise en perspective métapsychologique de phénomènes donnés dans une expérience inouïe que les psychanalystes, curateurs après Freud, doivent « supporter »... Que l’auteur choisisse, à l’occasion, le style du rhapsode pour nous communiquer quelque chose de ces abîmes de l’exercice psychanalytique ne saurait donc surprendre : paraphrase prosaïque, faux semblants des rationalisations dogmatiques ne sauraient être de mise. Il s’agit de promouvoir une méditation déconstructive de toute « onto-phénoménologie » de l’inconscient. Avec la libre associativité de l’Esprit, nous découvrons alors la véritable essence et l’intimité d’un freudisme au vif de sa pratique.