Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Ce livre est né d’une question simple : comment l’Occident latin fut-il gouverné au haut Moyen Âge ? Plus précisément, quel fut l’intérêt d’avoir un empereur alors que le roi jouait encore un rôle fondamental ? En 800, le couronnement impérial de Charlemagne est l’apothéose d’un recentrage politique sur l’Europe du Nord-Ouest car depuis plusieurs décennies, la papauté se détourne de Byzance. Partant de cet événement conjoncturel, Philippe Depreux expose l’idéologie du pouvoir impérial comparé au pouvoir royal et, plus généralement, les ambitions et limites de l’exercice d’un pouvoir qui se considère comme sommital. De l’essor des Pippinides jusqu’à la mort de Conrad II, qui parachève la formation du Saint-Empire, l’auteur analyse l’exercice du pouvoir, la symbolique qui en exprime l’essence et les pratiques sociales qui lui sont inhérentes en abordant des thèmes très divers, qui sont autant de clefs d’interprétation propices à la comparaison avec d’autres espaces politiques et culturels, dont les mondes byzantin et islamique. L’espace considéré englobe l’Empire carolingien et les royaumes qui en sont issus – l’imperium désignant essentiellement le pouvoir, et seulement accessoirement le territoire où il est exercé. Par la diversité des aspects abordés — du décorum des plaids généraux à la pratique de la chasse ou de la genèse du sceau représentant le souverain « en majesté » à la volonté de conduire l’ensemble du peuple au paradis —, cet essai révèle les multiples facettes de la manière dont on concevait et on exerçait le pouvoir impérial ou royal au haut Moyen Âge, en combinant d’une manière originale les sources textuelles, iconographiques et matérielles.