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L'absurde existe, je l'ai rencontré... Dans le dernier opus de Georges et Louis. Non content de nous rendre le présent bien plus incompréhensible qu'avant qu'il nous l'ai expliqué, Goossens s'attaque au futur dans ce cinquième tome de la saga des inénarrables romanciers. Mais ce n'est pas parce que c'est absurde que ça n'existe pas, au contraire. Tout ce que vous raconte Goossens, c'est la réalité. La réalité, c est qu'ignorant les enseignements du bouddhisme, du taoïsme, du judaïsme, du christianisme et de l'algèbre moderne, les humains, dans leur manque d'assiduité aux études, ont conduit le monde au chaos. Seul en a réchappé Tibor Olsen, le commandant du Kalamar, un spatio-glisseur à effet de champ. Pendant ce temps, Georges et Louis sont Frédéric Chopin et George Sand. Ils jouent du piano, insouciants, loin de se douter du chaos qui se prépare, pas plus que de leur rencontre avec le commandant Tibor. C'est lui qui les envoie gentiment dans le futur, leur permettant ainsi de constater combien les auteurs de science-fiction et autres frères Bogdanov se sont fourvoyés dans leurs prédictions fantaisistes. Mais pour Louis, les mots sont plus évocateurs que les images. Et plus encore que le langage des mots, le langage des schtroumpfs... Avec sa logique implacable du nonsense, Goossens vous fait entrer dans son univers parfaitement hilarant infusé de grandes doses d'umour glacé et sophistiqué, à se rouler par terre pendant et après la lecture. Un univers mis en place par son dessin d'une très rare et précise élégance, truffé de scènes futuristes époustouflantes comme de gros plans larmoyants aussi réalistes qu'émouvants (mais impudents, car c'est méchant de faire rouler des larmes sur ses joues en gros plan dans le dos de son papa). Son dessin est plus que jamais mis en valeur avec cette publication en bichromie, qui réchauffe encore l'atmosphère de l'ouvrage et colle au plus près de la qualité des originaux, réalisés à l'encre de chine.