Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Frédéric 1er. souverain du Saint Empire romain germanique (1152-1190), surnommé Barberousse à cause de sa pilosité flamboyante, est devenu l’un des grands héros traditionnels de l’Allemagne, peut-être le plus grand. Ce génie politique et militaire réalisa l’unité des princes allemands en établissant sur eux une autorité absolue en un siècle d’émiettement du pouvoir et de luttes féodales. Son épopée dépasse pourtant largement le cadre de l’Allemagne. Ressuscitant la lutte du Sacerdoce et de l’Empire, il travailla obstinément à une soumission de l’Église qui lui eût assuré une hégémonie spirituelle et économique ; il se fait alors le persécuteur acharné des papes et des évêques allemands trop peu courtisans. Il fut le représentant le plus brillant de l’impérialisme germanique, entreprenant de vaincre l’admirable résistance des communes libres de Lombardie et de Vénétie, où il alla jusqu’à raser Milan ; cette prétention, qui ne parvint pas à son but, fut par contre le principal excitant de l’indépendance italienne. Homme de foi cependant, Barberousse décida de porter sa combativité inlassable contre Saladin et les Turcs, qui venaient de reprendre Jérusalem aux chrétiens. Ce fut l’origine de la troisième croisade. Il n’eut pas le temps d’y jouer le rôle glorieux qu’il avait espéré : il se noya, manquant ainsi la suprême occasion de conférer une auréole à son image de héros légendaire.