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Très clairement, et sans ostentation, Lucien Wasselin essaie de comprendre — et de dire — un monde vécu, réel, qui est le sien, qui est le nôtre, où il n’y a rien à voir « que l’histoire à l’œuvre, ordinaire ». Or, dans son pays — d’Artois en Cambrésis — « l’histoire est sur la bande d’urgence » des autoroutes libérales d’une « société couleur de goudron ou de monnaie : comment y vivre ? » Un paysage où « il pleut à perdre haleine », construit « à coups de verticales et d’obliques », de villes, de rues, de bistrots... ; ce paysage, des hommes l’ont produit, enchaînés par l’habitude à leur travail, aujourd’hui licenciés et chômeurs, saoulés de bière et de genièvre, qui « tuent le temps en se tuant à petit feu ». Fragments du manque assemble les pièces d’un puzzle social, voire politique, des années quatre-vingt ; c’est aussi le refus de la nostalgie et de ses alibis faciles : « le vide pétille dans la tête », désespérant le désespoir lui-même. « Un chemin de traverse » s’ouvre alors : celui de l’écriture.