Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Déçus par un accueil villageois hostile, quatre aveugles (dont un qui triche et un qui est sourd, pour cause de walkman dans l'oreille) décident d'aller prendre quelque repos dans un coin tranquille. En l'occurrence, un ermitage habité par une très belle nonne plutôt bavarde, appelée la nonne anonyme ou la damoiselle trop belle - le modèle mystérieux et altier, en tout cas. Là-dessus débarque un pauvre chevalier, clin d'oeil à une autre histoire de F'Murrrr et reliquat de la cour du roi Artus (en faillite), chargé d'une quête par son secrétariat. Et puis il y a le goupil Renart et la fée Nievenne, qui entretennait jadis des rapports compliqués avec Merlin. Et tout ce beau monde crapahute sur les chemins, avec commentaires appropriés de la faune locale - lapins, chouettes, lutins, etc. Bref, c'est le bordel - mais dans un style médiéval haut de gamme, avec humour pur XIIe siècle, langage impeccablement châtié (oncques, je suis curieuse d'ouïr, etc.), et références pointues à tout ce qui fait le charme de l'époque. En prime, F'Murrrr dérape un peu dans le XIXe siècle, puisque le pauvre chevalier, après s'être fait arracher une oreille au combat, décide de se lancer dans la peinture des tournesols. (Les plus cultivés y verront une allusion discrète à Van Gogh). L'ambiance est à l'hystérie et le dessin d'une grande beauté (médiévale aussi). Ce petit bijou d'humour loufoque, publié initialement dans A suivre et édité chez Casterman en 1992, était devenu introuvable. Le revoilà chez Dargaud, l'éditeur qui abrite également, comme chacun sait, les bestioles absurdes du Génie des Alpages.