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Parce que sa voix était belle, l'enfance et le corps de Carlo Broschi, dit Farinelli (1705-1782), furent sacrifiés sur l'autel de la musique. Parce que son caractère était d'une grande noblesse, il poussa au plus haut l'art baroque. Il pouvait tout chanter. Chacune de ses apparitions déclenchait l'hystérie. À Vienne, il reçut les hommages de la cour. À Londres, il fut adulé au cri de One God, One Farinelli. En Espagne, le roi réclamait sa présence qui, seule, pouvait le sortir de la neurasthénie. Ainsi, cet homme qui joua toute sa vie la fiction de l'opéra, connut-il également, pendant vingt-deux ans, à la cour d'Espagne, la réalité du pouvoir. Célèbre dans toute l'Europe, il resta pourtant humble et tendre pour ceux qui l'approchèrent. Retiré à Bologne parmi les fantômes de sa gloire, le vieux castrat reçut, en mars 1770, la visite d'un jeune prodige, dont l'enfance fut également sacrifiée au nom de l'art : Wolfgang Amadeus Mozart. Et si, pour cet enfant, Farinelli s'était souvenu de sa vie ? De ce face-à-face subtil et émouvant, Marc David a tiré un récit d'une grande beauté qui nous restitue, intacte, l'âme d'une époque et la tragique pureté des castrats.