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Cet ouvrage propose la première synthèse historique sur les politiques françaises de construction européenne. Celle-ci s'appuie tant sur des textes et déclarations d'acteurs de la construction européenne - 100 textes sont reproduits -, que sur la production scientifique des historiens de l'unité européenne. Certains gouvernements et présidents des IVe et Ve Républiques ont su marier, avec bonheur, relance de l'unité et influence de la France en Europe. Si dans les années d'après-guerre, la politique française de construction européenne a été fondée sur la recherche de sécurité pour la France et la marque du rang, mais également un peu sur l'idéal, au temps de Guy Mollet, le général de Gaulle a raté l'occasion d'unir l'Europe occidentale. Deux présidents de la République, Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand, ont pourtant ouvert des routes nouvelles pour sortir l'Europe de l'enlisement, après le premier élargissement, en s'appuyant sur la coopération franco-allemande. Le premier a inventé le Conseil européen et le second, en collaboration avec Jacques Delors, a mené à bien l'Acte unique puis le Traité de Maastricht. Certes, la référence fédéraliste de la Déclaration Schuman du 9 mai 1950 n'a plus jamais été affichée, mais les dirigeants français ont accepté de nouveaux partages de souveraineté, une fois délimités les domaines de la subsidiarité. Si pour tous, il ne peut exister encore d'État européen centralisé ou fédéral, le développement de la co-souveraineté entre pays de l'Union est souhaité, pourvu que la France y trouve l'occasion de faire partager une philosophie politique fondée sur son histoire et de faire de l'Union un acteur des relations internationales. Faire l'Europe sans défaire la France: c'est concilier l'objectif d'unité européenne et la possibilité de maintenir les ambitions et la cohésion de la nation. Cet ouvrage est enrichi d'une table chronologique sur les politiques françaises de construction européenne.