
Des qualités inutilisables à certaines périodes de la civilisation déterminent la prospérité d’un peuple quand de nouvelles conditions d’existence permettent leur utilisation.
La force des peuples modernes dépend de moins en moins de leurs gouvernants. Elle se compose surtout d’une addition de millions de petits efforts individuels. Un pays devient grand lorsque tous ses citoyens travaillent à sa grandeur. Son déclin est rapide quand il abandonne à l’État les initiatives et les responsabilités.
Les succès d’un peuple sont dus aujourd’hui moins à la valeur de ses gouvernants, ou même de ses élites, qu’à certaines qualités, secondaires possédées par la majorité des citoyens.
Les supériorités individuelles peuvent parfois se remplacer par de modestes qualités collectives. Avec des poussières d’individualités médiocres les Allemands ont su faire des agrégats très forts.
La puissance d’un peuple exige des qualités communes à la grande majorité de ce peuple. La supériorité des élites ne suffit pas à déterminer sa grandeur.
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