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Des philosophes français, allemands, et de différentes régions de la Yougoslavie se sont rencontrés à Céret pour un colloque portant sur l’approche d’une philosophie à une autre. En l’occurrence, l’interaction des philosophies indiennes (et parfois chinoise ou japonaise) et occidentales a été explorée, ainsi que leur possibilité de perméabilité ou de compréhension mutuelles. Ce colloque, organisé par le Collège international de philosophie et hébergé gracieusement par le Musée d’art moderne et la Mairie de Céret, se tint au moment même où s’enlisait la guerre dans ce que fut la Yougoslavie. Ce fut ainsi la dernière occasion pour des collègues et amis de Sarajevo, de Ljubljana, de Belgrade et de Zagreb, qui avaient collaboré toute leur vie, de se rencontrer : dans leur pays ils ne le pourront plus pendant un temps. Ils purent pourtant communiquer à leurs amis d’autres pays leur propre expérience de travail entre les cultures, les traditions, les langues, et en philosophie comparée. Ce travail se fait nécessairement dans le respect des différences. La philosophie comparée pose problème, puisqu’elle est un concept et une méthode tout occidentale. Aussi est-ce en désaccord ou en distance critique par rapport à elle que certains des participants se posent pour créer un nouvel espace philosophique entre les traditions, et où il serait permis de faire usage de données venant de directions différentes. L’Europe, elle, a toujours cherché à se définir par rapport aux autres, à cet Autre qu’elle se donnait et qu’elle voyait souvent en Orient. Dans l’épuisement de son amour-propre qui se manifeste dans l’explosion postmoderne de son miroir spéculatif, l’Europe reprend parfois des modèles dans un nouvel orientalisme souvent inconscient, mais parfois explicite. Une analyse de celui-ci dévoile en effet le manque de ressource de la postmodernité : celle-ci n’a pas réellement changé de registre par rapport à la modernité occidentale : l’Autre y joue le même rôle, celui de l’exclu. Le lecteur trouvera dans ce livre des textes très différents entre eux, certains très spécialisés en indianisme ou dans quelques courants de réflexion occidentale, mais tous contribuent à un effort intraculturel de transgression des barrières d’écoles et de langues.