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'Nous admettons communément, aujourd'hui, que le langage est un système de signes élaboré par l'esprit humain à partir de cris et de gestes spontanés. Mais c'est là une doctrine relativement récente, que Démocrite et Aristote ont, semble-t-il, introduite les premiers dans la philosophie. Car nous savons qu'à l'époque de Platon la plupart des Grecs croyaient encore à la rectitude naturelle des mots, ce qui excluait qu'ils fussent un produit de la convention ou de l'usage. Il est impossible qu'un Ancien qui pensait ainsi ait eu la même idée que nous de la vérité et de la science. On connaît le rôle que le logos a joué dans la pensée grecque depuis Héraclite jusqu'à la théologie chrétienne, en passant par les Stoïciens. Or, que signifie ce terme ? À plusieurs reprises, Platon le définit comme nous définissons la proposition, c'est-à-dire par ses éléments, qui sont les noms et les verbes ; pourtant nous avons pris l'habitude de l'interpréter doublement, tantôt par langage et tantôt par raison. J'ai été tenté de réduire cette duplicité à l'unité. Que deviendraient les différentes philosophies présocratiques et la métaphysique platonicienne si nous entreprenions de ne jamais considérer le logos grec que comme une opération de langage? Voilà le problème que je me suis posé, espérant, à son occasion, apercevoir quelques ressorts secrets de l'esprit antique, et, du moins, continuer à le ramener dans son climat de religion que nous sommes trop enclins, dans nos préoccupations modernes, à négliger.' Brice Parain.