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Au XIXe siecle, le discours amoureux est domine par un modele: le paradigme petrarquisant de l'amour angelique, ou de l'amour seraphique. Ce paradigme, qui renvoie a une tradition particulierement riche de la litterature europeenne, donne a l'amour humain un statut celeste et en fait la preface de l'amour divin. Le present ouvrage examine les sources platoniciennes de ces conceptions puis montre que de nombreux ecrivains de l'epoque romantique identifiaient le sentiment amoureux a une voix placee par Dieu dans la conscience humaine. Tous les ecrivains du XIXe siecle ne se sont cependant pas ranges sous la banniere de cet ideal platonisant. Celui-ci fut mis en question par Stendhal, Balzac, Nerval, Baudelaire et Flaubert, qui ont consacre leurs ecrits a indiquer combien ces modeles absolus, une fois appliques a la vie quotidienne, se revelaient pernicieux. Ainsi, a travers les debats qui se sont noues autour de la question de l'idealisme amoureux, c'est la nature conflictuelle du romantisme qui apparait, et au-dela, c'est la problematique meme de la modernite litteraire qui est posee: l'ambition de l'authenticite et la volonte de trouver une signification laique au monde d'en bas entrent au XIXe siecle en concurrence, chez les ecrivains, avec le desir de se hausser jusqu'a Dieu, ou de jouer un role d'intermediaire entre la terre et le ciel.