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'"On ne savait pas bien parler chez nous", écrit Brice Parain au début de son autobiographie, De fil en aiguille. Cette difficulté fut aussi sa chance, et l’occasion d’une méditation sur le langage qui apparaît, aujourd’hui, singulièrement actuelle. À travers les souvenirs d’enfance, de guerre ou d’études, comme dans les réflexions sur le communisme et sur l’histoire, sur la vérité et sur Dieu, le lecteur pourra suivre le "fil" d’une pensée toujours fidèle à son inquiétude initiale. Compte tenu des corrections et des précisions indispensables pour la lecture, nous nous sommes efforcés de garder à ces entretiens leur caractère spontané. C’est la simple histoire d’un homme qui se découvre ici, – un homme qui est aussi un philosophe, mais dont l’originalité réside, sans doute, dans le fait qu’il n’a jamais voulu ni pu séparer ses idées de sa vie. Il n’y a pas de système de Brice Parain. Il y a, greffé sur l'idée fondamentale que le langage est en rupture avec l’existence, que les mots expriment non pas ce que nous sommes, mais ce que nous voulons être, le discours d’un témoin de notre temps, qui tâtonne à la recherche d’une communication aussi simple que difficile, d’un "partage" dont ce divorce même est la condition première.' Bernard Pingaud.