Engagements

23 juin 2018 : Régis Juanico, après 28 années de militantisme et de responsabilités nationales, quitte le PS pour rejoindre le mouvement Génération.s, fondé par Benoît Hamon. Un acte fort pour un homme clair sur ses convictions socialistes, écologiques, européennes et fidèle à ses amitiés. Entré au PS en 1990, il s'engage au sein des clubs Forum, qui réunissent les jeunes rocardiens, préside, dans le sillage de Benoît Hamon, le Mouvement des jeunes socialistes de 1995 à 1998 et exerce les fonctions de trésorier du Parti Socialiste de 2008 à 2012.

Stéphanois d'adoption depuis 2001, il est élu conseiller général de la Loire en 2004, à l'âge de 32 ans et député le 17 juin 2007. Réélu depuis sans interruption, il fait partie des rares « rescapés » de la vague Macron de 2017. Il l'emporte alors d'une courte tête avec... 23 voix d'avance.

Auteur de nombreux rapports parlementaires transpartisans à l'Assemblée nationale, il est sous François Hollande un « frondeur » qui tend la main à toutes les forces de gauche. Il figure parmi les élus les plus assidus à l'Assemblée, tout en sillonnant sa circonscription chaque semaine, en défenseur farouche de l'ancrage territorial des députés.

Très actif sur les questions éducatives et de santé au travail, Régis Juanico est aujourd'hui un spécialiste reconnu dans le domaine du sport, de la vie associative, de la transparence de la vie publique et de l'évaluation des politiques publiques.

« Engagements. Plaidoyer pour le beau mandat de Député » présente, sous forme d'entretiens, le parcours de ce politique respecté, mais insiste aussi, utilisant volontiers l'anecdote, sur le rôle concret et vital d'un député pour la démocratie, ainsi que sur la nécessité de renforcer les pouvoirs du Parlement face à l'exécutif.

Christian Soleil, écrivain stéphanois, interroge Régis Juanico avec une bienveillance critique, apportant interrogation, contradiction et compléments d'information.

Une lecture éclairante et salutaire sur l'action politique et ses méandres, sur la manière de confronter ses convictions à la réalité du jeu politique, pour expliquer aux électeurs parfois circonspects que le politique n'a pas déserté l'action et le terrain.