
Grammaire et étymologie du mot «être»
Heidegger fait appel à la grammaire et à l'étymologie pour
relancer la question de l'être à partir du peu qu'il en reste. Le
point de départ de ce texte, c'est précisément que être ne nous
est presque plus rien : auto-désaffection. Il s'agit de trouver
quelque biais par lequel procurer à l'être une entrée favorable
: recommencer le § 1 d'Être et temps, ou plutôt reprendre
autrement la tâche. Se dessine alors une autre voie d'accès,
selon une mise en perspective où la question de la langue,
c'est-à-dire aussi de la traduction, devient primordiale.
Pascal David propose ici une traduction nouvelle et inédite
du chapitre 2 de l'Introduction en la métaphysique, cours de
Heidegger professé en 1935, publié en 1953 chez Niemeyer,
traduit en 1958 par Gilbert Kahn, et édité en 1983 comme
tome 40 de l'Édition intégrale en cours depuis 1975. Elle
est accompagnée d'une présentation, d'une notice biographique,
d'un glossaire et d'un dossier.
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