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La Grande Guerre, la peur et la réalité... avec les mots les plus simples et l'humanité de Claude Michelet. Mercredi 20 décembre 1916, 22 heures. Jean est de garde dans la boue de sa tranchée, il sera relevé à minuit. Marthe, dans leur ferme près de Brive, tricote en attendant minuit: elle sait qu'elle ne pourra s'endormir avant... Voici 872 jours que Jean est parti pour la guerre; 872 jours qu'elle est seule à tenir l'exploitation et que l'angoisse l'étreint. Ils sont là, à sept cents kilomètres l'un de l'autre, dans cette nuit d'hiver, et c'est comme s'ils se parlaient. Autour d'eux vivent d'autres personnages ? ici, les copains exténués et pouilleux; là, les enfants, la belle-mère, les gens du village. La vie dans sa rudesse, dans l'obsession de la mort ? la peur. Il était minuit et cinq minutes et l'on entendait arriver les gars de la relève quand un tir de mortier se déclencha sur la tranchée des Revenants...Pour aborder cette part tragique de notre Histoire, devenu mythe et légende, Claude Michelet a pris le parti de la sobriété, comme dans une tragédie classique. Durée: deux heures; décors: une tranchée et une salle de ferme; personnages: une femme, un homme. On est, alternativement, avec l'un et avec l'autre. La guerre, avec toutes ses horreurs; la ferme, avec tous ses travaux. Ici comme là, il n'y a pas à discuter: il faut agir ? et Marthe est ici l'exemple de toutes ces femmes qui, presque seules, ont fait vivre la terre.